(English below: Theft in bus to Quito)

Premier réel pépin de mon voyage et 2e cas de vol, je me suis fait volé une partie de mon équipement photo (sic) dans le bus Banos – Quito pendant les fêtes.

Le mécanisme a l’air d’être rodé à voir les messages sur le sujet sur Internet [1]. Que ce soit dans le compartiment supérieur ou à vos pieds, le voleur subtilise le sac ou une partie de son contenu. Dans mon cas, même avec le sac serré entre mes pieds, le bas du sac a été coupé au cutter et une partie de mon équipement subtilisé (sans doute par un enfant pour pouvoir passer les membres sous le siège). Un complice est allé jusqu’à s’asseoir près de moi en suggérant que mon appareil photo reflex (que je garde autour de mon cou, en partie caché sous ma veste de voyage) serait plus en sécurité dans le sac à mes pieds. Sur ce point, j’ai bien réagi en refusant poliment, mais fin de voyage approchant, fatigue ou période des fêtes, je n’ai pas pensé à remettre mon sac sur mes genoux. Au final, je n’ai rien perdu d’essentiel (pas d’agression physique, pas le passeport ou les cartes bancaires -logistiquement chiant à renouveler) mais notable en valeur: principalement mon objectif 50mm (sic), mon petit compact waterproof , une batterie Nikon (ca vaut quand même 50€ en France et acheté 75€ à Cusco), une memory card et une serviette de voyage (une fine qui absorbe beaucoup d’eau; j’avoue ne pas avoir trop compris pourquoi) … J’ai constaté le vol plus tard sans rien pouvoir faire.

J’ai rapidement fait une déclaration à la police et fait le point avec mon assurance, même si je n’espérais pas grand chose.

Pour la police: coopérative et disponible pour le dépôt de plainte même si confirme que peu d’espoir

Pour l’assurance: obligation d’une lettre de constat du transporteur (et pour laquelle mon assurance était incapable de me fournir un modèle … voir note) et après m’avoir envoyé un certain nombres de papier à remplir, me dire au bout de 3j: qu’un sac à mes pieds (à moins d’1 mètre de moi) dans un bus est considéré comme « sans surveillance dans un lieu public » et donc non couvert … Je les avais sollicité par le passé pour un problème de santé mineur et bien que procédurier, le problème avait été traité correctement mais visiblement la couverture vol de bagages semble très restreinte. Et je ne compte même pas le plafond de valeur de 300€ sur tous les objets de valeurs dont technologique. Mais, d’autres assurances excluent carrément tout ce qui est technologique (ordinateur, photo, smartphone, …). Au final que reste-t-il de couvert? le pantalon à 30€ ? Bientôt, on me dira que le sac sur le dos ou mon tshirt sont aussi dans un lieu public sans surveillance …

Et je me dis que les options d’assurance bagage semble bien dérisoire et peu justifiée dans la plupart des cas puisque grosso modo tout ce qui est de valeur est exclu et qu’elles n’interviennent qu’en seconde ligne de l’assurance transporteur (à condition que celui-ci ait accepté la déclaration de vol … ça arrive souvent en amérique du sud ou dans le sud-est asiatique ?)

Concernant les assurances, j’aimerais bien avoir des statistiques, genre: suivant les pays, quelle répartition de type de vol? (avec/sans agression, en transport/voie publique, …) quel taux de réponse des compagnies de transports en particulier dans les pays en voie de développement?

Pour la suite et après quelques recherches sur le web ([1]), je suis tout de même allé à ce qui est présenté comme le marché noir de Quito, le centre commercial Montufar (situé dans le centre historique de la ville). En fait de centre commercial ou de mall, il s’agit de 8 étages sur lesquels s’étendent des dizaines et dizaines de petites boutiques: principalement électronique avec des téléphones entiers ou démontés, écran seuls, etc, quelques appareils photos compact, mais aussi des boutiques d’habits ou de bijoux.

Pas de chance pour moi, pas retrouvé mon matériel ici … mais repassé plus tard (sait-on jamais), j’ai pu récupéré  (avec l’aide de la police) la batterie et la carte mémoire mais pas de piste pour le voleur ou le reste de l’équipement.

Aussi allé au « Centro Artesanal Arenas » (aussi le centre historique, près de la basilique), mais là ca semble plus marché au puces et peu d’électronique: bric à brac divers: cuisinières/forge, habits, chaussures, vielles machines à écrire, téléphone à cadran, disques 33tours, robinetteries, dvd, très peu d’électronique: un peu de caméra compact, jeux atari Asteroid, 1 PS3, dvd player, qq tv, …

Dans les 2 cas, il semble préférable de passer dans l’après-midi en semaine au risque d’avoir nombre de boutiques fermées.

Mes recherches m’ont aussi fait repéré deux autres lieux que je n’ai pas vérifié car a priori, dangereux pour les « gringos »: environs d’Ambato (près de Banos), Machachi (entre Quito et Latacunga).

Conseils avant le voyage (voir [3] aussi):

  • mettre de côté les factures (+copies électroniques/scan),
  • mettre en évidence les numéros de série ou toute marque identifiant le matériel (marque personnelle),
  • enregistrer en ligne chez le constructeur,
  • pour les ordinateurs, smartphone: application anti-vol (type prey) et SAUVEGARDES!,
  • vérifier sa couverture assurance et prévoir les modèles de documents à remplir.

Après:

  • dépôt de plainte police, transporteur si applicable,
  • contact assurance,
  • recherche en ligne,
  • référencement sur sites de vols équipements [2].

Au final, perte sèche d’argent pas bien grave mais tout de même, colère envers soi pour s’être laissé faire (surtout arrivé à ce stade du voyage avec quasiment aucun pépins réels avant) et ensuite envers le voleur.

Cela me fait penser à 2 choses:

  • un ami qui s’était fait volé son smartphone et toutes ses photos de voyages à Macchu Picchu. Le voleur n’a pas gagné grand chose en argent mais mon ami a perdu beaucoup de souvenirs, plus d’un mois de photos non-sauvegardées … donc pensez à vos sauvegardes!
  • les mentalités équatoriennes semblent totalement passives sur ces vols: très compatissant après. Mais que ce soit pour moi ou pour les retours vu sur le net, les gens semblent voir mais ne pas réagir. La différence de mentalité est flagrante avec la Bolivie, pays beaucoup plus pauvre et où pourtant les mentalités semblent condamner fortement les vols. On voie régulièrement des images de voleurs genre: « Ladron muerte »

L’Équateur est clairement un pays que j’ai apprécié et même si le problème de sécurité existe dans à peu près toute l’Amérique du sud, c’est réellement dommage d’amoindrir le plaisir de voyager à cause des voleurs.


First real problem in my trip and 2nd time theft, I was robbed part of my photo equipment (sic) in the bus Banos – Quito during end of year time.

The process seems used a lot when checking Internet [1]. Be it in the location above your head or at your feet, the thief manage to take the bag or part of its content. In my case, even with the bag between my feets, the bottom of the bag has been cut w a cutter and part of it stolen (probably by a child to move down the seats). An accomplice even went to sit at my side and suggest to put my reflex camera in the bag too (kept around my neck partly unde my vest). On this point I react well and decline, but tiredness, kind of approaching end of trip or christmas/new year period, I didn’t move/check my bag to my lap. In the end, I didn’t lost any essential things (not my life, not the passport or banking card which could be time-consuming to renew), just some valuables: mostly my 50mm lens, a waterproof compact camera, a Nikon battery (it costs … 50€ en France, 75€ in Cusco) and a memory card (but data where backuped), and a travel towel (why???). I realized the problem only later without being able to do anything.

I quickly made a police complaint and check things with my insurance, even if I was not hoping for much.

For the police, cooperative and helpful to do the complaint but confirmed no much luck to recover things.

For the insurance, asked tons of papers, letter of declaration of bus company (and insurance was not able to give me a template on that) and 3d later, to say that: a bag at my feet in a bus is considered as « unwatched in a public place » and not covered … I contacted them before for a minor health problew and while the process was heavy, it was handled well but the theft coverage seems really limited, without even saying there is a 300€ max limit of equipment covered for all valuables (some insurance are even completely excluding them: computer, photo, smartphone, …). In the end, what is covered? your pants? Soon your bag on your back and your tshirt will also be considered « unwatched in a public place ».

In the end, classical theft insurance seems really limited, especially in a backpacker travel as they exclude things and covered only after transport insurance (if transporter accepted to do a theft declaration … is it happening often in countries of south america ou south-east asia?)

Next, after a few search on the net [1], I checked what is presented at the black market of Quito, centre commercial Montufar (in the historic district). Not exactly a mall, but mainly 8 floors of small shops: mostly electronics and smartphone, whole or pieces, few compact cameras, clothes and jewels. No luck, didn’t found anything … but after a new check, I managed to recover with the help of the police the battery and memory card. Sadly no hints to find the thief or the rest of the equipment.

I also checked « Centro Artesanal Arenas » (historic centre, near basilic), but it seems more like a flea market with little of electronics: various things, cookers, clothes, shoes, old typewriters, rotary phone, 33 tours disks, valves, dvd, few compact cameras, atari games, PS3, dvd players, …

In both case, it’s probably better to go in the afternoon during week unless you want part of the shops closed.

My searhes identified two other places that I didn’t check as said to be dangerous for « gringos »:  around Ambato (near Banos), Machachi (between Quito and Latacunga).

Advices before Travel (see also [3]):

  • check your invoice (have an electronic copies/scan),
  • identify/copy all serial number or anything to identify equipment,
  • register the equipment at the manufacturer,
  • for computers and smartphone: anti-theft application (like prey) and BACKUPS,
  • check your insurance coverage and plan for templates of documents to fill.

After:

  • fill a complaint to the police, transporter if applicable,
  • contact your insurance,
  • check information online,
  • reference/declare stuff stolen [2].

In the end, mostly a loss of money, not really important but still annoying, and anger against myself and agains the thief.

It made me things about 2 things:

  • a friend who had his smartphone stolen with all his pictures in Macchu Picchu. Thief didn’t win a lot but my friend lost more than a month of travel pictures (which were not backuped, so DO it)
  • ecuadorians mentalities seem totaly passive about thief: very compassionate after. But, in my experience and what I saw on the net, most people seems to see stealing but not react. The difference with Bolivia is huge, a country much poorer but where mentalities seems to condemn strongly theft. You regularly see in the street puppets of thiefs kind of « Ladron muerte ».

I clearly enjoyed a lot Ecuador and even if the security problem still exist in all south america (in a relative way), it’s really a pity for this beautiful country.


Liens / links

[1]

[2]

[3]